05/10/23 : c’est l’effevervescence chez Barillec Marine, Michaël Gendebien est arrivé 1er, ce matin, à Santa Cruz de la Palma aux Canaries, après 9 jours de course !

La première étape de cette traversée de l’Atlantique en solitaire, fut sportive et riche en challenges, notamment à cause d’une météo instable et peu prévisible. Cependant, Michaël à su faire preuve de techniques et prendre des décisions stratégiques, lui permettant ainsi de conserver de bonnes vitesses.

Ce soir, dans les locaux concarnois de Barillec Marine, nous avons fêté la victoire avec Michaël, en visio ! Son coach François Jambou était également présent lors de notre afterwork. L’occasion pour lui d’expliquer la stratégie de course aux salariés et de fêter ensemble cette victoire !

 

25/09/23 : départ de LA course tant rêvée de Michaël Gendebien avec les salariés – Mini transat 6,50

Une cinquantaine de salariés de Barillec Marine, ainsi que leur famille, sont venus encourager notre skipper Michaël Gendebien au départ de la Mini Transat, aux Sables d’Olonne, ce week-end !

Cette traversée de l’Atlantique en solitaire, sans assistance ni aucun contact avec la terre ferme, représente un réel challenge pour notre skipper, mais c’est aussi, et surtout, la concrétisation de son plus grand rêve après de longs mois de préparation et d’entraînements.

La course de 4500 miles conduira Michaël jusqu’à Santa Cruz de La Palma aux Canaries, avant de l’emmener jusqu’à sa destination finale à Saint-François en Guadeloupe.

Et petit clin d’oeil, nos collaborateurs sont sortis en mer sur le Chevalier Arlequin, construit par notre client chantier Glehen.

04/09/23 : baptême du bateau de Michaël avec les salariés

Vendredi, les salariés Barillec Marine et Actemium Cornouaille ont partagé un moment de convivialité autour de la voile et de l’environnement, avec l’intervention de Mer Concept à Concarneau.

Ce fût également l’occasion de procéder à l’élection de la marraine et du parrain du mini 6,50 de Michael Gendebien : Manon Rosario et Mahammadou Keita, les heureux élus, ont donc baptisé le bateau ! De quoi assurer une bonne course au skipper pour la traversée de l’Atlantique, dont le départ est prévu des Sables d’Olonne le 24 septembre !

19/06/23 : récit de course Mini-Fastnet

« Qui voit Ouessant, voit son sang. » dit le dicton breton.

Voici comment nous l’avons déjoué et remporté le Mini Fastnet 2023 !

Le départ est donné sous grand soleil et nous trouvons rapidement nos marques et notre vitesse avec Quentin, lui aux réglages, moi à la tactique et à la barre, à tel point que nous sortons de la baie de Douarnenez deuxièmes, déjà à la poursuite de Da Gousket – 1056 qui nous donnera du fil à retordre pendant le 6 jours à venir. La première péripétie sera sûrement le brouillard épais venu engloutir le passage du Four en fin d’après-midi, et c’est ainsi que la flotte de 84 bateaux remonte au près, et donc se croise à de nombreuses reprises, dans une ambiance de Mordor ! C’est à la sortie du passage du Four que sortiront de la brume comme par magie les concurrents italiens de Gintonic – 520, qui deviendront rapidement les féroces challengers sur cette course.

Bien positionnés avec les leaders de la flotte, nous remontons vers l’Angleterre avec un vent timide, sur une traversée de la Manche nocturne plutôt calme. Au lendemain soir, la flotte approche les côtes Anglaises, et nous avons l’idée d’aller essayer de profiter de l’ « effet de pointe », c’est-à-dire l’enroulement du vent autour d’un relief terrestre, quand on s’y approche de très près. A ce jeu, nous avons gagné par rapport à nos concurrents et passons la marque de parcours en deuxième position, laissant nos concurrents dans une mer d’huile et des courants de marée tout juste devenus défavorables. Le break avec le reste du peloton commence a être fait. Le clou du spectacle de ce passage à Land’s End, comme l’appellent les Anglais, aura été le croisement avec un sous-marin (qui faisait route en surface), étrange rencontre, une première !

 

 

 

 

 

 

 

 

Direction l’Irlande, maintenant ! Et à notre grand désarroi, le vent reste décidément timide, et en plus, il tourne pour être encore face à l’axe de notre parcours… La température de l’eau se refroidit, la couleur de l’eau devient elle translucide bleue, les nuits sont vraiment courtes, mais par contre gorgées d’humidité. Voilà pour le décor et l’ambiance dans lequel nous atterrissons en Irlande, un peu à l’Est de notre objectif, le phare du Fastnet. Nous sommes accueillis par un phoque et des globicéphales, preuve que la vie sous-marine regorge de ressources en mer d’Irlande, quelle beauté ! Nous prenons donc l’après-midi pour tricoter des bords de près à la côte, et savourer le fait d’arriver au Nord de notre parcours cette fois en tête devant le 520 et le 1056. Le catamaran accompagnateur en profite pour immortaliser quelques clichés grandioses de notre passage dans ce lieu chargé d’histoire maritime.

Une fois n’est pas coutume dans cette course (nous le savions tout de même, ce n’était pas une surprise) le vent tournera pour venir maintenant du secteur Sud.

Par contre, en l’absence de connexion internet ou satellite comme le veulent les règles de course, les infos météo du bord commencent à dater du départ de la course, et donc manquer de précisions sur ce qui nous attend pour la redescente et les jours à venir. Nous décidons de tout de même faire confiance aux informations initiales, et de contrôler nos adversaires en choisissant de passer près des îles Scilly. La zone de course est par ici quadrillée de zones d’exclusion, correspondant à des zones de trafic maritime dense. J’aurai tenté à plusieurs reprises de contacter pêcheurs, cargos, bateaux de travail, de croisière, pour mettre à jour nos infos météo par VHF, mais ils sont tous discordants… La situation météo n’a pas l’air très stable ni établie.

Et établie elle ne l’a pas été à notre passage en mer d’Iroise ! Alors que nous filions droit vers la bouée « Basse Vieille » en provenance de la zone d’exclusion du DST Ouessant, le vent est tombé d’un coup. Et le courant dans la zone a rapidement pris le dessus de notre trajectoire, comme un bouchon sur une mer d’huile se déplaçant tel un tapis roulant. Vous avez très certainement vu notre belle trajectoire (involontaire du coup !) jusqu’à visiter le Phare du Créac’h sur la côte Nord Ouessantine. Quelle désillusion nous avons vécu, alors que nous savions que nos concurrents et poursuivants subissaient des courants moins importants, et pourraient probablement couper la route au plus court, nous privant du podium. Pendant quelques heures, même si le courant de marée s’était renversé, et que nous faisions route vers le Sud, la déception a envahi notre mental fatigué. Pour rappel, nous n’avons pas d’informations sur notre classement en temps réel à bord.

C’est pourtant cette nuit de samedi à dimanche, entre le Raz de Sein et le goulet de Brest, que Quentin et moi avons décidé de sortir le meilleur de nous-même. Après 6 jours de course, tout allait se jouer à la manière d’un match race. Au final, notre stratégie au Sud de la flotte nous aura permis un meilleur positionnement par rapport au vent qui aura tourné (encore !) et nous arrachons la victoire au petit matin en baie de Douarnenez, seulement 6 petites minutes devant le Gintonic et Da Gousket, le trio de tête au Fastnet, réuni à nouveau à l’arrivée.

Le franchissement de la ligne d’arrivée rester un moment fort ! Quentin voulait prendre une revanche et montrer le meilleur de lui-même sur le circuit Mini 6,50, et moi je voulais réunir en une performance tout ce que j’ai appris sur les trois dernières années, à l’occasion de cette course qui est selon moi un des plus beaux parcours. A nous deux, nous avons rempli nos objectifs personnels et commun, quelle victoire !

Il me restera à en faire d’autant, en solo, à l’occasion de la prochaine Mini Transat qui va venir très rapidement en septembre prochain. Un immense merci à tous pour vos mots et encouragements, votre engouement et intérêt pour les courses est un réel moteur de performances.

 

11/06/23 : top départ de la Mini-Fastnet !

Michaël Gendebien s’est élancé hier à bord du mini 921 – BARILLEC MARINE – ACTEMIUM, pour une course en double de 600 milles nautiques aller-retour, entre Douarnenez et le phare du Fastnet au sud de l’Irlande.

Il est accompagné de Quentin Riché, skipper qui avait couru la dernière édition de la Mini Transatlantique en 2021. Nous sommes impatients de suivre leur classement et leurs performances ! Michaël et Quentin, toute l’équipe de Barillec Marine est avec vous !

04/06/23 : récit de course Trophée Marie-Agnès Peron

Même après 2 bonnes nuits de sommeil, j’ai encore un peu du mal à qualifier la course qui vient de se terminer. Si je me lance, je dirais bien « dents de scie » ou « rebondissements » peut-être ? Mais j’hésite parce que malgré ces rebondissements, j’ai su garder l’objectif en tête et un moral plutôt stable.

D’abord il y a un super départ sous le soleil en baie de Douarnenez, le spectacle et le moment sont grandioses, on s’élance à 84 bateaux sur l’eau bleue turquoise que j’affectionne particulièrement en mer d’Iroise. Puis, il y a la désillusion moins d’un mile plus loin, à l’embouteillage de la première bouée au vent, où je subis un accrochage avec un autre concurrent. J’inspecte les petits dommages sur le bateau qui me semblent raisonnables pour continuer et j’envoie vite mon super spi Barillec Marine pour ne pas perdre trop de terrain !

Rapidement, on passe comme prévu le Raz de Sein et ses courants, puis la baie d’Audierne jusque Penmarch. Tout l’enjeu de cette descente était de savoir si les fichiers météo allaient dire vrai ou pas. Entendez par là si le vent allait tomber/tourner par effet de chauffe de la côte au soleil, ou s’il allait se maintenir au Nord-Est. La surprise a été au rendez-vous quand nous nous sommes retrouvé la flotte entière dans un vent absolument inexistant non loin du phare d’Eckmühl. Les grands gagnants de cette phase de transition s’en sont sorti par un filet d’air proche de la côte, et moi j’étais… au large. Alors que le vent rentre, je ne suis pas loin d’être dernier, mais la niaque est présente, et je me fixe Bruno du 893, mon copain d’entraînement de Concarneau comme cible à rattraper.

On poursuit notre route autour de Groix, Lorient, et on enchaîne sur un bord de vitesse et de plaisir pur entre la pointe de l’île de Groix et le phare des Birvideaux. Ambiance nuit éclairée par la lune, le bateau gréé de son gennaker, une voile plate typée pour la vitesse, et 20 miles devant l’étrave à surfer sur une mer plate entre 12 et 15 nœuds de vitesse. Bruno est toujours à mes côtés, à quelques encâblures j’arrive à le discerner à la barre dans la nuit.

La remontée qui suit sera longue et la fatigue me rattrape, quelques siestes (4x 5 min en 26h de course) que mon corps n’a pas pu éviter auront raison de ma remontada. Jusqu’à l’arrivée, j’y croirai encore, mais je garde au final cette 20e position dans la catégorie série, derrière le 915 et devant le 1012, exactement comme à la Mini en Mai. C’est donc ma place « habituelle » ? On va tenter d’améliorer ça à la prochaine course, rendez-vous dimanche prochain, pour un départ vers le Fastnet en Irlande !

01/06/253 : top départ de la 3ème épreuve du championnat de France de course au large en solitaire, le Trophée Marie-Agnès Peron

Michaël Gendebien s’est élancé aujourd’hui à 13h00 pour une course rapide de 220 miles aller-retour, de Douarnenez aux Birvideaux en Bretagne sud.

Au total, une trentaine d’heures de course sont prévues, durant lesquelles technique et tactique seront de rigueur.

Nous sommes impatients de suivre son classement et ses performances !

Michaël, toute l’équipe de Barillec Marine est avec toi !

19/05/23 : récit de course Mini en Mai

Toutes nos félicitations à notre skipper, Michaël Gendebien, qui est arrivé 16ᵉ à la Trinité-sur-Mer !

Il nous livre ici le récit de son parcours qui s’est terminé après 3 jours et 8 heures de course.

« Quelle aventure ! Elle promettait d’être engagée dès le départ avec des conditions de vent devenant rapidement toniques. Comme prévu, le vent est monté à 30 nœuds bien établis, avec des rafales à 35 nœuds. La nuit n’a pas été facile pour tous, environ la moitié de la flotte abandonne la course… Heureusement pas de blessés, ni de casse trop grave. Au petit matin, je rejoins le Raz de Sein avec une dizaine de concurrents. Nous avons 5h de retard sur l’horaire qui était prévu. De ce fait, le courant de marée, censé être portant, vient de s’inverser et nous devons progresser à contre-courant. Je me suis remémoré les conseils de notre coach Erwan Tabarly, et j’ai appliqué ma remontée méthodique, pour tomber, comme il avait expliqué, sur le fameux « contre-courant », qui m’a porté jusqu’au bout de la pointe façon toboggan. Je sors premier du groupe de bateaux, petite victoire, le moral remonte à bord.

Ce sera mercredi soir que j’envoie le tout nouveau spi blanc à l’extrême ouest du parcours, la « Chaussée de Sein ». En direction du sud, j’ai pu expérimenter ses premières longues glissades et pointes de vitesse. 24h plus tard, je passe sous le pont de l’Ile de Ré et la remontée se passe comme prévu, si bien que je grappille encore quelques places. Une étape après l’autre, j’enchaîne Les Sables d’Olonne, l’île d’Yeu, les éoliennes de Saint-Nazaire, et enfin j’arrive à l’entrée de la baie de Quiberon vers midi. Sauf que ! Le vent ne sera pas si docile avec moi. L’après-midi, j’anticipe bien la rotation du vent avec l’effet thermique, et je m’amuse même à passer entre les îles d’Houat et Hoëdic. Mais en fin d’après-midi, le vent retourne dans la direction initiale, et là ça me coute cher. Cette Mini en Mai aura été une course éprouvante, j’ai été cherché le meilleur de moi-même, j’ai fait des bons coups et des moins bons, que j’arrive à identifier pour encore les améliorer. » confie Michaël à l’arrivée.

Nous lui souhaitons de bien se reposer après cet effort intense. Nous le retrouverons dans deux semaines, pour une nouvelle course en solitaire, le trophée MAP !

 

 

12/05/23 : top départ de la Mini en Mai

Michaël a quitté le port de la Trinité-sur-Mer hier matin à 11h00, à bord du bateau BARILLEC MARINE – ACTEMIUM.

Au programme : 500 miles nautiques à parcourir, un passage du Raz-de-Sein jusqu’en mer d’Iroise, puis une descente vers le sud-est jusqu’à La Rochelle, avant de rentrer à la Trinité-sur-Mer.

Nous sommes impatients de suivre son classement et ses performances !

Michaël, toute l’équipe de Barillec Marine est avec toi !

17/05/22 : top départ de Michaël et son mini 6.50 pour la Mini en mai

Aujourd’hui, Michaël Gendebien prend la ligne de départ de la Mini en Mai au départ de La Trinité-sur-Mer, aux côtés de 99 autres concurrents !

Après la mise à l’eau du bateau début mai, la préparation physique, le contrôle des éléments de sécurité et le carénage de la coque, Michaël est prêt pour sa première course de la saison aux couleurs de Barillec Marine et Actemium !

Nous suivrons de près son classement et ses performances, lors de cette transat en solitaire. Allez, Michael, on compte sur toi !

 

02/05/22 : un nouveau sponsoring vient de naître : Barillec Marine et Actemium s’engagent auprès d’un salarié pour réaliser son rêve

Michaël Gendebien, que l’on connait au poste de chef de projet chez Barillec Marine depuis 2020, est aussi un skipper avéré pendant son temps libre.

Passionné du monde de la voile et des sports nautiques, il nourrit le rêve de participer à la Mini Transat, une transatlantique en solitaire en 2023.

« Ce qui me plaît surtout, c’est la recherche de la performance, le sport mécanique, et les interactions avec les éléments et la météo, révèle Michaël. Cela fait 3 ans que je me prépare mentalement et physiquement avec le centre d’entraînement de Concarneau. J’y développe les compétences de navigation, les techniques de gestion du sommeil, des émotions mais aussi d’alimentation. Cet hiver, j’ai passé des nuits en mer pour m’adapter à des modes de fonctionnement inhabituels. »

C’est alors qu’hyper déterminé, Michaël a exposé aux chefs d’entreprises sa motivation pour les embarquer dans son projet.

Les valeurs portées par cette aventure ont su résonner auprès des entreprises Barillec Marine et Actemium. Celles-ci ont accepté de l’accompagner à relever le challenge de la Mini Transat en classe mini 6.50m.

C’est donc avec grande fierté que son voilier portera les couleurs de nos entreprises ! L’habillage de la coque aura lieu à partir du 6 mai, les voiles seront quant à elles, décorées en juin.

Son voilier, un modèle Pogo 3 construit dans un chantier à Bénodet est performant, rapide et planant mais réputé difficile à vivre à cause des embruns.

Michaël ne compte pas ses heures à préparer son bateau après ses journées de travail. « J’ai réalisé toute l’installation électronique. L’énergie est 100% renouvelable, constituée de panneaux solaires et hydro générateur. Il faut savoir être polyvalent : radionavigation, stratification, couture, performance… Je n’ai pas de quoi m’ennuyer ! ».

Nous pourrons suivre les prouesses de notre navigateur lors des trois prochaines courses auxquelles il est inscrit dans la classe mini 6,50m.

Toutes sont en solitaire, sans communication avec la terre, mais nous aurons accès au tracking temps réel.

Programme des départs :

  • 17/05 : course de la « Mini en Mai » à la Trinité pour 4 jours, 500 miles
  • 02/06 : Trophée  « Marie Agnes Peron » à Douarnenez, 220 miles
  • 19/07 : « Les Sables -> Les Acores -> Les Sables », 2600 miles

Nous souhaitons « Bon vent, Belle mer » à Michaël  et ne manquerons pas de l’encourager lors de ces prochains mois !